Nouakchott, une capitale honteuse
La ville de Nouakchott est une ville championne d’Afrique en matière de désordre et de saleté. Nous avons plusieurs fois entendu qu’ « On fera des goudrons dans la ville pour la rendre moderne au même titre que d'autres capitales. ». Malgré les belles paroles, Nouakchott dévient insupportable pendant la saison des pluies.
Les foyers inondées, les ordures jonchent les rues, l’eau de pluie stagne partout formant ainsi un océan de boue où les enfants s’amusent aux portes des maladies de tout genre . Pas de campagne de sensibilisation, pas des camions pour dégager la boue. A quand la modernité ?
Le développement de Nouakchott nécessite un réseau de canalisation dans tous ses quartiers qui permettra de dégager les eaux usées vers la mer ou ailleurs. La construction des goudrons ne fait qu’augmenter des problèmes car si les rues sont remplies d’eau, les chauffeurs ne peuvent dévier et la circulation sera bloquée.
Les automobilistes se bousculent et s’adressent mutuellement des injures car les policiers ne sont pas toujours présents dans les carrefours. Des véritables scènes de chaos, dans une capitale « moderne et propre. » Pire encore, les marchés ressemblent aux dépôts d’ordures d’une capitale européenne. Partout des odeurs insupportables d’une ville qui souffre et qui a besoin des remèdes pour se redresser.
« Les remèdes de la ville sont les hommes politiques, les élus locaux au service de la nation, pas au service de leur famille ou de leur tribu.» Malheureusement nos politiciens sont aveugles et ils ne peuvent voir qu’à quelques jours des élections, ils partent vers les populations pauvres et démunies pour mentir afin de se faire réélire une nouvelle fois. Alors quelle honte ?
Ni l’opposition ni parti au pouvoir ne se soucie des conditions de vie que vivent les quartiers populaires et périphériques de Nouakchott. Au lieu de proposer un dialogue politique pourquoi ne pas proposer un dialogue pour sortir la ville de Nouakchott dans cette situation honteuse.
Docteur Juuldé Sow de Cridem.org
El Mina, le 20 juillet 2011
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| Nouakchott, une capitale honteuse |
La ville de Nouakchott est une ville championne d’Afrique en matière de désordre et de saleté. Nous avons plusieurs fois entendu qu’ « On fera des goudrons dans la ville pour la rendre moderne au même titre que d'autres capitales. ». Malgré les belles paroles, Nouakchott dévient insupportable pendant la saison des pluies.
Les foyers inondées, les ordures jonchent les rues, l’eau de pluie stagne partout formant ainsi un océan de boue où les enfants s’amusent aux portes des maladies de tout genre . Pas de campagne de sensibilisation, pas des camions pour dégager la boue. A quand la modernité ?
Le développement de Nouakchott nécessite un réseau de canalisation dans tous ses quartiers qui permettra de dégager les eaux usées vers la mer ou ailleurs. La construction des goudrons ne fait qu’augmenter des problèmes car si les rues sont remplies d’eau, les chauffeurs ne peuvent dévier et la circulation sera bloquée.
Les automobilistes se bousculent et s’adressent mutuellement des injures car les policiers ne sont pas toujours présents dans les carrefours. Des véritables scènes de chaos, dans une capitale « moderne et propre. » Pire encore, les marchés ressemblent aux dépôts d’ordures d’une capitale européenne. Partout des odeurs insupportables d’une ville qui souffre et qui a besoin des remèdes pour se redresser.
« Les remèdes de la ville sont les hommes politiques, les élus locaux au service de la nation, pas au service de leur famille ou de leur tribu.» Malheureusement nos politiciens sont aveugles et ils ne peuvent voir qu’à quelques jours des élections, ils partent vers les populations pauvres et démunies pour mentir afin de se faire réélire une nouvelle fois. Alors quelle honte ?
Ni l’opposition ni parti au pouvoir ne se soucie des conditions de vie que vivent les quartiers populaires et périphériques de Nouakchott. Au lieu de proposer un dialogue politique pourquoi ne pas proposer un dialogue pour sortir la ville de Nouakchott dans cette situation honteuse.
Docteur Juuldé Sow de Cridem.org
El Mina, le 20 juillet 2011
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