Coup de crayon de la semaine : une histoire de famille.

Les critiques contre la candidature du président Abdoulaye Wade à l'élection présidentielle de 2012 s'amplifient au Sénégal, l'opposition et des juristes dénonçant un troisième mandat synonyme de "violation" de la Constitution alors que le parti au pouvoir le juge légal. Le président Wade, 84 ans, élu en 2000 pour sept ans, réélu en 2007 pour un deuxième mandat de cinq ans après modification constitutionnelle pour passer au quinquennat, a annoncé en septembre 2009 sa candidature à la présidentielle de 2012 pour un troisième mandat. La Constitution du Sénégal, adoptée en 2001, limite le nombre de mandats présidentiels à deux, mais le président Wade a été élu pour la première fois en 2000 avec une loi fondamentale datant de 1963 qui ne limitait pas les mandats. Pour l'opposition, Abdoulaye Wade va boucler en 2012 ses deux mandats légaux: 2000-2007 et 2007-2012. Pour le Parti démocratique sénégalais (PDDS, au pouvoir) le décompte doit se faire à partir de 2007, date d'entrée en vigueur du quinquennat, non 2000. "Wade ne peut se présenter pour un troisième mandat s'il ne fait pas de coup d'Etat constitutionnel", affirme Ibrahima Sène, un responsable d'un parti membre de la coalition de l'opposition. "Il ne peut pas se présenter pour un troisième mandat sauf à violer la Constitution", renchérit Pape Demba Sy, professeur de droit constitutionnel à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. "L'esprit de la Constitution de 2001 est d'éviter des présidents qui font vingt ans au pouvoir comme Léopold Sédar Senghor (1960-1980) et Abdou Diouf (1981-2000) et d'avoir dix ans au maximum. Mais comme Wade a été élu en 2000 (avec la Constitution de 1963), il fallait assurer une période transitoire en acceptant exceptionnellement qu'il fasse éventuellement douze ans", ajoute M. Sy, un rédacteur de la Constitution de 2001. Pour le Premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye, membre du PDS, "la Constitution permet à Wade de se représenter en 2012". "Ceux qui disent que le président de la République ne doit pas se présenter ne font pas du droit", a-t-il dit. Début août, un mouvement politique dénommé "Terminus 2012" a été lancé à Dakar pour s'opposer à un troisième mandat du président Wade. "Aucun texte ou aucune disposition" ne lui permet "de faire exception" à la règle des deux mandats, dit son initiateur, Amadou Guèye. Les candidats à la présidentielle de 2012 peuvent déposer un recours devant le Conseil constitutionnel pour invalider la candidature de Wade. Mais pour Ibrahima Sène, "Wade a verrouillé" le Conseil constitutionnel en nommant récemment à sa tête un nouveau président, Cheikh Tidiane Diakhaté, présenté comme favorable au chef de l'Etat sénégalais. "Ce n'est pas ce Conseil qui va dire que Wade ne peut pas se présenter en 2012. Que les amis du Sénégal, qui veulent sauver ce pays, convainquent Wade de respecter la Constitution", dit M. Sène. Enseignant en droit public à l'Université Cheikh Anta Diop, Ababacar Guèye pose un problème d'âge: "Le Conseil constitutionnel doit invalider la candidature du président Wade. On risque d'élire un président de la République qui aura presque 90 ans, avec des risques de crise politique au Sénégal". "Un faux débat", rétorque le porte-parole du président Wade, Serigne Mbacké Ndiaye. "Le président Wade est en excellente santé. Il n'y a rien à dire sur ses capacités intellectuelles". - La question : la démocratie est-elle possible en Afrique sans l'adoubement des institutions internationales ou de personnalités européennes de premier rang ? - La solution : l'Afrique doit abandonner les coups d'Etat qui ont permis depuis les indépendances, soit aux autorités de se maintenir, soit à d'autres personnalités d'accéder au pouvoir. La question et la solution de la démocratie en Afrique montrent la difficulté et l'étroitesse du chemin que les Africains doivent parcourir pour résoudre un certain nombre de problèmes qui se posent à eux. La démocratie absolue n'est pas possible. Seule la démocratie représentative est acceptable. Peut-elle être « tropicalisée » ? Si oui, elle doit néanmoins se débarrasser de scories ethniques et tribalistes dont les seuls objectifs visent la conservation clanique et familiale du pouvoir. L'Afrique souffre de ce tribalisme en dépit de la dénonciation de celui-ci à la fois par la majorité et par l'opposition. paradoxalement, majorité et opposition instrumentalisent à des niveaux différents la tribu, le clan, en construisant des alliances de type « paterfamiliaristes ». Pour que les élections aient un sens en Afrique, il ne suffit pas d'en appeler tous les jours à la démocratie pour que celle-ci soit possible. Il faut que les gouvernants en place construisent avec l'opposition les conditions institutionnelles, juridiques et politiques de la gestion et de l'alternance politique afin d'éviter que les oppositions sombrent dans l'abstention ou se précipitent dans les bras du Président élu au nom de la « théorie de la mangeoire » Ces opposants qui nous agassent... Tout pouvoir politique est construit autour d'un leader, d'un programme, d'un projet politique, de moyens financiers et d'une organisation. Or force est de constater que souvent, dans les pays d'Afrique francophone, il existe un temps long entre la dernière élection et l'élection future ; temps pendant lequel l'opposition ne fait rien, se contente de courtiser et souvent d'apparaitre comme légitimant le pouvoir politique en place. La solution est que l'opposition doit préparer l'alternance en obligeant le gouvernement à réfléchir sur les missions, la composition des commissions chargées d'élaborer et de superviser les élections politiques. La solution c'est aussi la capacité de l'opposition à réfléchir sur son programme et sur les modalités de sa mise en œuvre une fois l'alternance obtenue. Le problème est que ces atermoiements de la part de l'opposition comme de la majorité montrent que les Africains sont incapables d'organiser par eux-mêmes leurs propres élections même s'ils s'en défendent, alors que, pour des raisons de géopolitique et d'adoubement, majorité et opposition africaines regardent toujours vers Paris et demandent le soutien de Paris ou de l'Union européenne, soit pour superviser les élections, soit pour financer l'organisation matérielle de celles-ci. Le prochain scrutin présidentiel au Sénégal (prevu dans 7 mois et qui sera sûrement reporté à plusieurs reprises) n'échappera pas à la règle Je comprends que ses propos peuvent choquer certaines personnes mais pour moi la réaction Me Wade est humaine. Nous avons enfin un président qui ne cache pas sa personnalité derrière de beaux discours que seule une petite partie des citoyens Sénégalais peuvent comprendre. désolé pour ceux qui sont pas de mon avis mais moi je dis un grand bravo à Me WADE. Pour ceux qui chantent dans la rue "Y’en a marre" Si j'ai un bon conseil à donner ces Sénégalais je leur dirai ceci :"longevité au pouvoir en Afrique est synonyme de la sagesse et de la terranga qui est plus que la paix . Ceux qui souhaitent le depart du sage Wade ne cherchent que de la "Toumbacine"* et doivent s'attendre à une petite guerre de divertissement à la Sénégalaise". NB * LA"TOUMBACINE" vous connaissez ??? Non. Pas grave, c'est le fameux antivirus dirigé contre la dictature découvert par le capitaine Toumba de la Guinée Konakry . Administrée à dose adulte à un dictateur en début de folie de grandeur, il calme toutes ses envie de rester au pouvoir. Enfin on le retrouvera en exil présidentiel au BURKINA FASSO. Nous allons garder une petite dose pour nos amis du Mali, de la Mauritanie, du Cameroune et peut être le Sénégal au cas où ils seraient infecté par ce virus malveillant.

Commentaires

grouptriangle

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