LA DEMOCRATIE EST -ELLE POSSIBLE EN AFRIQUE ?


COMMENT TIRER PROFIT DE LA FIN INELUCTABLE DES VIEUX CHEFS D'ETAT AFRICAINS ?






Je ne sais pas !
Une certitude se confirme avec la maladie du Président Bongo et sa disparution tant attendu depuis longtemps (un sous-préfet français de moins une chance pour le Gabon . Bongo était un défenseur des interêts français à travers la françafrique, une mafia militaire et industrielle qui continue de ruiner l'Afrique à travers ses nombreux fils...)
Tous ces chefs d'état, au pouvoir depuis le siècle dernier, finiront par partir ou mourir: Messieurs Wade, Mugabe, Dynastie Bongo, Paul biya, grand maître et chevalier du " temple de la table ronde "adepte de la 38 ème année du satanisme à la tête de d'etat camerounais",
Obiang Nguéma, Khadaffi (assassiné), Moubarak (emprisonné), Compaoré l'homme qui légalise ses meurtres au Burkina, Abdel Aziz de Mauritanie etc... Cela se produira peut être dans la prochaine décennie (2010-2020) L'histoire, même la pire (mal intentionnée) qui soit, possède toujours ses failles.

La question est de savoir si nous, africains, serons prêts à profiter collectivement de cette faille qui s'ouvrira fatalement, à l'instar de ce qu'ont su faire les afro américains avec l'élection de Mr Obama aux USA.

Il y aura bien un moment où sur la photo collective du sommet de l'UA, on ne verra plus certains visages présents depuis des décennies !! Mais le simple fait de changer de président ne changera pas le destin des pays d'une baguette magique. Ce fait pourra marquer le début d'une nouvelle dynamique, par ailleurs déjà enclenchée par les sociétés civiles dans certains pays.
Les pistes pour sortir l'Afrique de son état actuel sont connues et simples.

De Sankara à Cheikh Anta Diop, le développement du continent a été suffisamment réfléchi. Sommes nous collectivement prêts à relever le défi. Une chose est de savoir ce qu'il faut faire, une autre de le mettre en pratique et de savoir associer la population aux enjeux : assumer son passé et sa culture (depuis l'Egypte antique à nos jours) Valoriser le travail, la justice, la solidarité, vivre avec ses moyens et non au dessus de ses moyens pour résoudre ses propres problèmes, l'intégration économique régionale, l'alternance du pouvoir, la fin de la tentation tribale...Eviter les successions familiales comme celle du Togo, au Gabon ou de la RDC, dont on voit poindre la tentation au Sénégal....

Maximiser nos atouts : une jeunesse africaine nombreuse, forte et vigoureuse ; des richesses naturelles en organisant les secteurs économiques et la formation professionnelle autour de nos points forts...Diversifier les partenariats avec les continents étrangers et rendre caduques des accords qui nous lient avec d'anciennes métropoles, signés par des aînés à qui on ne reconnaît aucune légitimité.
Tout cela est non exhaustif et dit en vrac. Volontairement. La question est de savoir s'il existe une méthode africaine, clairement indentifiable (bien entendu avec des spécificités suivants les pays ou sous région) une vision commune résumable en dix lignes et qui fixe le cap pour les vingt cinq prochaines années ? Dans le cadre de cette méthode, il faudra sans doute passer par le concept de réconciliation nationale et de commission vérité, tels que réalisés en Afrique du Sud, dans la plupart des pays; afin d'éviter les chasses aux sorcières inutiles, de mobiliser toutes les énergies vers la construction du continent. Bien entendu, il y aura lieu de punir les exactions commises, mais de grâce, pas au tribunal pénal international, ni à l'étranger. L'Afrique règlera elle même ses comptes avec elle même, dans sa spécificité.
On peut jaser ou gloser autant que l'on veut, ce moment de l'histoire arrive à grands pas où ces rois perdus à la tête de nos pays partiront.

La question est de savoir si nous avons suffisamment anticipé puis préparé cette transition afin d'en tirer le maximum de profit. Si nos parcours intellectuels, professionnels, politiques ou socioculturels... nous permettent de ne pas commettre les mêmes erreurs que nos aînés (des dirigeants n'ayant jamais été élus avant d'accéder au pouvoir par exemple...) Notre génération, qui a vu les premières vraies alternances (Bénin, Afrique du Sud, Mali, Ghana, Sénégal...) en attendant que la fatalité nous impose les prochaines, sait que l'alternance ne suffit pas si elle n'est pas accompagnée d'un projet, d'une méthode simple, efficace et populaire (les hommes politiques promettront le soppi à qui veut l'entendre pour accéder au pouvoir et on soupçonne la suite...) ; d'une exigence vis-à-vis de soi capable d'obliger les politiques à souscrire à cette même exigence. Préparons nous y car la lutte contre ceux qui veulent continuer à voir le continent souffrir, en interne comme en externe, sera rude. Toutes les idées et initiatives, achevées, en cours et futures, sont les bienvenues.

Certaines conneries humaines passées en Mauritanie et au Niger la question reste toujours posée ? :

Après les élections récentes au Congo Brazzaville, en Mauritanie, au Ghana, en Afrique du Sud et en Algérie qui ont favorisé le retour aux Affaires des gouvernants en place, force est de constater que les élections en Afrique sont toujours encadrées soit par les institutions internationales comme l'Union Européenne, soit par des missions ad hoc formées par des hommes politiques européens de renom ayant assumé des fonctions politiques dans leurs pays d'origine (France, Belgique, etc...).

Cet encadrement montre que la démocratie est à la fois une question et une solution.

- La question : la démocratie est-elle possible en Afrique sans l'adoubement des institutions internationales ou de personnalités européennes de premier rang ?

- La solution : l'Afrique doit abandonner les coups d'Etat qui ont permis depuis les indépendances, soit aux autorités de se maintenir, soit à d'autres personnalités d'accéder au pouvoir.

La question et la solution de la démocratie en Afrique montrent la difficulté et l'étroitesse du chemin que les Africains doivent parcourir pour résoudre un certain nombre de problèmes qui se posent à eux.

La démocratie absolue n'est pas possible. Seule la démocratie représentative est acceptable. Peut-elle être « tropicalisée » ? Si oui, elle doit néanmoins se débarrasser de scories ethniques et tribalistes dont les seuls objectifs visent la conservation clanique et familiale du pouvoir. L'Afrique souffre de ce tribalisme en dépit de la dénonciation de celui-ci à la fois par la majorité et par l'opposition.

Assez paradoxalement, majorité et opposition instrumentalisent à des niveaux différents la tribu, le clan, en construisant des alliances de type « paterfamiliaristes ». Pour que les élections aient un sens en Afrique, il ne suffit pas d'en appeler tous les jours à la démocratie pour que celle-ci soit possible. Il faut que les gouvernants en place construisent avec l'opposition les conditions institutionnelles, juridiques et politiques de la gestion et de l'alternance politique afin d'éviter que les oppositions sombrent dans l'abstention ou se précipitent dans les bras du Président élu au nom de la « théorie de la mangeoire »

Tout pouvoir politique est construit autour d'un leader, d'un programme, d'un projet politique, de moyens financiers et d'une organisation. Or force est de constater que souvent, dans les pays d'Afrique francophone, il existe un temps long entre la dernière élection et l'élection future ; temps pendant lequel l'opposition ne fait rien, se contente de courtiser et souvent d'apparaitre comme légitimant le pouvoir politique en place.

La solution est que l'opposition doit préparer l'alternance en obligeant le gouvernement à réfléchir sur les missions, la composition des commissions chargées d'élaborer et de superviser les élections politiques. La solution c'est aussi la capacité de l'opposition à réfléchir sur son programme et sur les modalités de sa mise en ½uvre une fois l'alternance obtenue.

Le problème est que ces atermoiements de la part de l'opposition comme de la majorité montrent que les Africains sont incapables d'organiser par eux-mêmes leurs propres élections même s'ils s'en défendent, alors que, pour des raisons de géopolitique et d'adoubement, majorité et opposition africaines regardent toujours vers Paris et demandent le soutien de Paris ou de l'Union européenne, soit pour superviser les élections, soit pour financer l'organisation matérielle de celles-ci.



Le scrutin présidentiel en Cote d'Ivoire reporté à plusieurs reprises n'a pas échapper pas à la règle, Règle de demande d'observateurs et de financement. Voilà la contradiction énorme dans laquelle les Africains, surtout francophones, se trouvent. On ne peut pas critiquer Paris, Bruxelles, l'Union européenne, vouloir son indépendance et demander dans le même temps que Paris, Bruxelles et l'Union européenne supervisent le bon déroulement des élections dans nos pays.

Le "Vieux Sage "Houphouët, reconnaissait pourtant, selon un membre du gouvernement, que la Constitution adoptée au temps du "monopartisme "n'était plus "applicable ". Le président aurait même confié au ministre son intention de proposer lui-même les amendements rendus nécessaires par l'avènement du multipartisme, le 3 mai 1990, au cours du prochain congrès du PDCI. Mais le président Houphouët, qui avait souvent promis de régler une fois pour toutes le problème de sa succession.

Houphouët prenait un plaisir certain à dresser ses fidèles les uns contre les autres, neutralisant ainsi les ambitions de ses "barons ".
Il se plaisait à répéter : "Je suis entré en politique la tête haute, je partirai la tête haute ".

Réfléchissons ensemble et sans tabou. Peut-on être indépendant en demandant la couverture politique des pays que nous critiquons à savoir la France et la Belgique ? Ne faut-il pas réfléchir autrement en créant les conditions d'un partenariat réel et non théorique qui progressivement fait émerger les pays d'Afrique noire francophone comme « adulescents », c'est-à-dire ce mélange d'adulte et d'adolescent, dans la construction démocratique.
La démocratie est une question et une solution ; que les pays Africains construisent une méthode pour poser la ou les questions et pour apporter la ou les solutions indispensables à leur indépendance progressive au niveau électorale.

Arrêtons de distraire le monde, on n'a vu autant en Afrique :
Thomas Sankara a ouvert nos yeux et ce sont ses idées de développement que tous les dirigeants africains suivent aujourd'hui.
Au premier anniversaire de la Révolution, le 04 Août 1984 On lui prête notamment la phrase:
"Je préfère faire un pas avec le peuple, que cent sans le peuple".

Mais, Le 15 Octobre 1987 les mutins n'avaient pas pour consigne de l'arrêter, mais de le tuer...
Thomas Sankara est en réunion avec des conseillers quand des bruits d'armes automatiques résonnent. Il aurait dit à ses conseillers "Restez, c'est à moi qu'ils en veulent".
Il sort du palais, en short, les mains en l'air, mais visiblement les mutins n'avaient pas pour consigne de l'arrêter, mais de le tuer, et quelques rafales mettent fin à sa vie, ainsi qu'à celle de douze de ses conseillers.

Comme pour tuer le symbole une seconde fois, il sera enterré à la va-vite, et de façon quasi-anonyme...


POURQUOI LE PRESIDENT SENEGALAIS ABDOULAYE WADE RISQUE D'ÊTRE REELU EN FEVRIER 2012...



 



EST CE QUE LES SENEGALAIS ONT-ILS L'EMBARRAS DU CHOIX ?

ENTRE : ABDOULAYE WADE, LE SORTANT

Président du Sénégal depuis douze ans, le fondateur du Parti démocratique sénégalais (PDS) connaît bien la compétition puisqu'il y a participé quatre fois, en 1978, 1983, 1988 et 1993, avant de l'emporter en 2000. Réélu en 2007, il est de nouveau investi par son parti en décembre dernier, à 85 ans. Sa candidature est validée en janvier par le Conseil constitutionnel, alors qu'il a déjà effectué les deux mandats réglementaires, provoquant la colère de l'opposition politique et civile, réunie au sein du Mouvement du 23-Juin.
Pronostic : favori. Parce qu'il présente un bon bilan, avancent ses partisans. Parce qu'il a verrouillé le scrutin de manière à s'imposer, accusent ses opposants.

MOUSTAPHA NIASSE, L'OPPOSANT DE LONGUE DATE

D'abord membre du camps Wade, c'est depuis dix ans son adversaire le plus tenace. Ce haut fonctionnaire a été plusieurs fois ministre. De l'urbanisme, des affaires étrangères, puis premier ministre en 1983 et 2000. C'est, lui aussi, un habitué des élections présidentielles. Candidat de l'Alliance des forces du progrès, il a fini troisième en 2000 avec 16,8 % des voix, puis quatrième en 2007 avec 5,9 % des suffrages. Il est le représentant de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (Union pour le développement du Sénégal) qui regroupe 21 partis politiques et mouvements citoyens.
Pronostic : outsider. Il a de l'expérience aux affaires et une large coalition derrière lui.


MACKY SALL, L'EX-BRAS DROIT DE WADE

Il est également un ancien premier ministre de Wade. Au gouvernement entre 2000 et 2007, il était le directeur de campagne d'Abdoulaye Wade en 2007, puis président de l'Assemblée nationale. En 2008, la rupture est consommée quand l'Assemblée tente d'auditionner le fils du président, Karim Wade, dans une affaire de gestion opaque sur des chantiers. Cet ingénieur de 50 ans, géophysicien de formation, décide alors de lancer son propre parti, l'Alliance pour la République (APR-Yakaar).
Pronostic : outsider. Candidat expérimenté, il dispose d'un fort ancrage local, notamment dans la région du Fatick (ouest du pays). Son parti y a remporté toutes les localités lors des élections locales de mars 2009.


IDRISSA SECK, LE PRISONNIER BLANCHI

Plusieurs fois ministre puis premier ministre, ce membre du PDS (parti de Wade) est arrêté en juillet 2005 et accusé de trahison, de détournement de deniers publics, corruption et atteinte à la sûreté de l'Etat. Cet ancien dauphin du président Wade se voit alors reprocher sa gestion des chantiers de Thiès. Blanchi, il est libéré de prison en avril 2006. Il décide alors de créer son parti, Rewmi ("le pays") et de se présenter à la présidentielle de 2007, où il arrivera en deuxième position derrière le président élu avec 14,86 % des suffrages. Âgé de 52 ans, il est porté par la coalition " Idy4président".
Pronostic : outsider. Aussi expérimenté que ses précédents rivaux, il a fini deuxième de la dernière présidentielle et bénéficie d'un ancrage dans la région de Thiès, à 70 km de Dakar, l'une des plus grandes villes du pays, dont il est le maire depuis 2002.


CHEICK BAMBA DIÈYE, LE BENJAMIN

À 46 ans, cet ingénieur de travaux public est le plus jeune des candidats. Depuis son faible score à la présidentielle de 2007 (0,7 %), le candidat du Front pour le socialisme et la démocratie (Benno jubël) a fait du chemin. En 2007, il est élu député, puis remporte la mairie de Saint-Louis en 2009.
Pronostic : second rôle. C'est l'une des figures montantes de la vie politique sénégalaise, mais il manque d'expérience gouvernementale.


IBRAHIMA FALL, L'UNIVERSITAIRE

Ce juriste de formation nommé plusieurs fois ministre est un grand universitaire, qui a été doyen de la faculté de droit de l'université de Dakar. À l'arrivée de Wade au pouvoir, il embrasse une carrière internationale aux Nations unies. Le candidat du mouvement Taxaw temb a, d'après Jeune Afrique, lancé une campagne offensive sur le Web, "pour se faire connaître des Sénégalais qui l'avaient oublié depuis qu'il travaillait dans les institutions internationales ".
Pronostic : second rôle. Malgré une solide expérience gouvernementale au Sénégal, il apparaît comme le candidat de l'international et des intellectuels.


CHEIKH TIDIANE GADIO, L'OPPOSANT RÉCENT

Cheikh Tidiane Gadio fut pendant neuf ans le ministre des affaires étrangères de Wade avant de claquer la porte en 2009 et de devenir un opposant acharné. Ce docteur en communication et développement international de 55 ans est à la tête du Mouvement politique citoyen, dont le mot d'ordre est "Luy jot jotna" ("Il est urgent d'agir").
Pronostic : second rôle. Il a quitté le camp Wade il y a trop peu de temps pour apparaître comme une option crédible.


OUSMANE TANOR DIENG, LE TECHNOCRATE

À 65 ans, il a fait toute sa carrière au sein du parti socialiste sénégalais. D'abord comme conseiller diplomatique des présidents Senghor et Diouf, puis comme directeur de cabinet et ministre des services et des affaires présidentielles. Devenu secrétaire général du parti socialiste, Tanor est depuis 1996 vice-président de l'International socialiste. Candidat à la présidentielle en 2007, il a fini en troisième position avec 13,5 % des suffrages.
Pronostic : second rôle. La coalition de l'opposition Benno Siggil Senegaal ne l'a pas désigné comme candidat, et lui a préféré Moustapha Niasse.

les Sénégalais ont bien voté Dimanche 26 Fevrier 2012 avec maturité et dans la dicipline. Le sénégal retient son souffle ... les résultats commencent à tomber ....

Pourquoi le pésident sénégalais ABDOULAYE WADE risque d'être réélu en février 2012...
Je comprends ces continuels reproches d'opposition non structurées en Afrique comme si cela était différent ailleurs.
Attention, loin de moi l'idée de comparer les jeunes démocraties Africaines à celles qu'on connait dans beaucoup de pays en Europe ou ailleurs.
Mais de grâce, ne réinventons pas le fil à couper le beurre.
Il suffit pour cela de revoir le fonctionnement de la 1ère république en France ainsi que les suivantes pour comprendre que la démocratie prend du temps pour s'installer.
Ai-je besoin de rappeler que le second Empire va se glisser entre deux avec la bénédiction du peuple à son très raciste empereur.
Bref, ne nous attendons pas non plus à ce que des personnalités divergentes s'associent simplement au nom de faire perdre celui actuellement en poste.
Je demande à l'élite sénégalais de prendre deux exemples récents:
1- les Etats-Unis avec la réélection de Georges W Bush il y'a quelques années.
2- En France, on a le risque de réélection de Nicolas Sarkozy (NS). Serait-ce au motif que l'opposition de gauche n'arrive pas à trouver une union sacrée au nom des individualismes blablabla...Mdr
Même si le PS a mis en place des élections ouvertes, vous constaterez que des personnalités décident d'y aller tout de même seule au risque de faire réélire Nicolas Sarkozy (NS).
Il faut admettre qu'une élection présidentielle, c'est la rencontre entre une personne et le peuple.
Même dans les pays dit démocratique certaines décisions ne sont pas aussi critiquées qu'elles le devraient. Mais cela ne prend pas des proportions aussi affligeantes.
Il faut savoir raison garder se dire que la démocratie est un apprentissage difficile.
Ce n'est jamais le président qu'il faut remettre en question mais les institutions qui entourent la présidence qui montrent à quel point il faut les réformer de façon à ce que pour les démocraties naissantes, si le parlement valide la prolongation d'un mandat présidentiel ou sa possibilité de se présenter à vie, le parlement soit via la constitution dissoute et les parlementaires qui auront siégé au vote ou non seront inéligibles pour une durée minimum de 20 ans. Vous verrez rapidement que plus aucun parlementaire ne s'y aventurera. Croyez bien que ces pratiques disparaitront d'office.
L'africain n'a pas inventé la politique du ventre. Elle est simplement plus présente dans les pays en voie de développement du fait de la misère.
Pour le reste, en dehors des bourrages d'urne, c'est encore au peuple sénégalais qu'il revient de décider qui doit présider à son destin à compter de Mars.
Et si ce dernier choisit Abdoulaye Wade, c'est son problème.
Comme c'était le problème des américains en réélisant Georges W Bush fils ou comme ce sera celui des français d'avoir un président qu'ils n'ont pas l'air d'apprécier tant que cela.
Au final, quand tout est transparent ou un peu, c'est au peuple qu'il revient de décider qui le présidera.

Commentaires

grouptriangle

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