AES Cedeao : quel avenir ?
AES Cedeao : quel avenir ?
Il y a près d’un an, le 29 janvier 2024, les trois pays du Sahel dirigés par des régimes militaires, le Niger, le Mali et le Burkina Faso, ont annoncé leur retrait de la Cedeao avec effet « immédiat ».. Le retrait est effectif depuis le 29 janvier 2025. Eric Topona analyse avec ses invités sous l'Arbre à palabres cette nouvelle donne.
Selon les règles qui régissent son
fonctionnement, ce retrait prévu sera effectif le 29 janvier 2025. Ce qui fut
fait. Le 16 septembre 2023, ces trois pays ont formé une confédération connue
sous le nom d'Alliance des Etats du Sahel. Les dirigeants de ces trois pays
reprochent à la Cédéao de leur avoir infliger des sanctions « inhumaines,
illégales et illégitimes » suite aux coups d'État qu'ils ont orchestrés.
Malgré la fragilité apparente de
l'institution régionale et d'un avenir qui semble douteux, celle-ci a choisi de
« garder la porte ouverte » au dialogue. C'est ce qu'a affirmé Omar
Alieu Touray, le président de la Commission de la Cédéao lors d'une conférence
de presse à Abuja, la capitale du Nigeria et centre névralgique de
l'organisation.
Quel sera l'avenir de la Cedeao après le
retrait de ces trois pays ? Quel type de relations se dessinera entre ces deux
entités ?
Éric Topona a posé ces questions à ses
invités sous l'Arbre à palabres :
Jean Kissi, ancien cadre du Comité
d'action pour le renouveau (CAR, opposition) et l'un des responsables du
mouvement « Touche pas à ma Constitution ».
Ismaël Sacko, président du parti
social-démocrate africain-Mali et ancien conseiller du Président Ibrahim
Boubacar Keïta.
Cliquez (sur le lien ci-dessus) pour écouter l'intégralité du débat.

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