KABILA FILS TUE...SHUT SILENCE !!!


Les « adorateurs du diable et des zones d'ombres» en AFRIQUE veulent des droits ... Robert Mugabe, qui se fait réélire à la tête du Zimababwe après avoir écarté son rival par la violence et la terreur.. et voici qu'aujourd'hui, Joseph Kabila vs Etienne Tshisekedi

Joseph Kabila aurait remporté par une tricherie systématique, et non par une tricherie aux urnes. Il est arrivé à la tête des élections par manque d’alternative au Katanga. Un deuxième candidat katangais allait faire échouer Joseph Kabila. Il est, en effet, arrivé en première place par foul, si j’ose me servir du langage sportif, en éliminant préalablement un katangais comme candidat à la présidence. Car la majorité des électeurs katangais ne pouvait en aucun cas voter pour le candidat n°11, Etienne Tshisekedi pour des raisons bien connu. C’est la démocratie ! Il existe aussi de problèmes similaires un peu partout au monde. Aux Etats-Unis par exemple Texas vote autrement que Mississipi. Certes. Un Katangais comme candidat serait plus nuisible pour Joseph Kabila qu’Etienne Tshisekedi. Ce serait la raison pour laquelle l’Ex-Général Elie Kapend Kanyiumbu – ne pas confondre à Eddy Kapend condamné pour le meurtre de Laurent Désiré Kabila – fut jeté aux geôles par le service de renseignement de la République Démocratique du Congo. Et pendant ce temps l’opposition ne s’était pas solidarisé avec Elie Kapend Kanyiumbu. On aurait eu même l’impression qu’elle était très enchantée de voir une personne écartée de la liste des candidats aux élections présidentielles. Elle était muette lorsqu’Elie Kapend Kanyiumbu fut éliminé sans procès de la compétition électorale.

La désunion n’est-elle pas le fléau de l’opposition congolaise ?

Le fléau de l’opposition congolaise est sa désunion. Par elle et surtout par son manque de solidarité à l’égard de l’ex-Général Elie Kapend Kanyiumbu du Front de Libération Nationale du Congo (FLNC), l’opposition a attiré sur elle l’échec qu’elle a de la peine à avaler. C’est la démocratie et ses fraudes ! Ayons le courage de nous mirer et acceptons ces résultats qui reflètent la cartographie politique de la RDC. C'est comme ça la democratie Africaine ! Laissons trancher des juges suprêmes !

Pendant ce temps Mobutu donne son point de vu ...

RDC, Côte d'Ivoire, même combat


Et, au même moment, son adversaire Etienne Tshisekedi, s’est autoproclamé président, sitôt après la proclamation officielle des résultats. Comme ce fut le cas en Côte d’Ivoire avec toutes les péripéties que l’on a connues, la RDC débouche sur un régime dyarchique où deux individus, qui se vouent une haine morbide, se proclament présidents dans un même Etat.

Le second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010, en Côte d’Ivoire, et le scrutin couplé du 28 novembre 2011 en RDC auront apporté aux peuples des deux pays misères et souffrances. Déjà, on dénombre plus de cinq morts sur le carreau lors des violences qui ont suivi la proclamation des résultats en République démocratique du Congo, et cela, sans compter les nombreuses vies fauchées depuis le début du processus électoral.

«Tristes tropiques», écrivait si ingénieusement l’anthropologue français Claude Lévis-Strauss. Le peuple congolais qui en avait assez des turpitudes de ses hommes politiques, voit ainsi ses souffrances prolongées à l’infini, lui qui croyait pourtant vaincre le signe indien à travers ces élections longtemps attendues.

Un scrutin gangrené par la fraude


En tout cas, en observant de très près le processus électoral en République démocratique du Congo, on se rend compte que seule la fraude a triomphé, le peuple, lui, étant sorti perdant. Et cela, le centre Carter, une ONG américaine l’a clairement relevé à travers un rapport cinglant qui tombe comme un couperet pour le pouvoir de Kinshasa.

En effet, ce centre qui n’a jamais fait mystère de son opinion, a déclaré que les récentes élections en RDC ont été entachées de graves irrégularités. A sa suite, l’évêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, a également jeté un pavé dans la mare en soutenant que les résultats qui ont proclamé Kabila vainqueur, n’étaient conformes ni à la vérité ni à la justice. De quoi hérisser le poil de Kabila dont le porte-parole est aussitôt monté sur ses grands chevaux pour nous entonner le traditionnel refrain de l’ingérence.

Comment peut-on se réjouir d’être élu à l’issue d’un scrutin jugé chaotique? C’est difficile, à moins d’être né après la honte, comme on dit. Certes, on peut, comme le disent certains, remonter les bretelles à l’opposition congolaise pour ne s’être pas unie pour désigner un candidat unique.

Mais, il faut tout de même reconnaître que l’unité de l’opposition ne pouvait visiblement rien dans une compétition où le vainqueur était connu d’avance, et les règles du jeu faussées. La fraude, on le sait, est devenue l’arme efficace qu’utilisent bien des chefs d’Etat sortants, candidats à leur propre succession, pour faire obstacle à leur opposition, quand celle-ci décide de s’unir. Et ce scénario honteux, on y est habitué, sur le continent.


Commentaires

grouptriangle

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