Mafia et exode sexuel
Mais tout cela ne sert à rien. Aucune des expériences du passé ne peut servir de leçon à cette famille politique désastreuse qui s'entête dans un dirigisme obtus.
- L'emploi va mal ? Ils légifèrent pour pénaliser les licenciements et provoquent une recrudescence du chômage.
- Le niveau de vie ne progresse plus ? Ils décrètent le salaire minimum le plus élevé du monde et condamnent à l'exclusion tous ceux dont le travail vaut moins que ce seuil artificiel.
- Les locataires ont des fins de mois difficiles ? Ils empêchent le recouvrement des loyers impayés et provoquent une pénurie de logements locatifs et une hausse des tarifs.
- Les drogues sont contraires à leur morale ? Ils les interdisent et provoquent un gigantesque trafic international, le financement du terrorisme et la diffusion des produits à la sortie des écoles.
- L'économie n'est pas assez dynamique ? Ils maintiennent un déficit permanent pendant quarante ans pour satisfaire leur clientèle électorale et mettent leur pays en faillite.
Ces députés prétendent se comparer à ceux qui ont aboli l'esclavage
Mais nous avons gardé le plus scandaleux de cette affaire pour la fin car l'expression « La position abolitionniste de la France », employée dans la résolution votée par l'assemblée, cherche clairement à établir un parallèle entre la future loi et rien moins que l'abolition de l'esclavage. Après avoir mis le pays en faillite, nos députés prétendent donc se comparer à ceux qui ont aboli l'esclavage.Pas de chance pour eux, ce sont les ancêtres des libéraux qui par deux fois, avant et après Napoléon, ont aboli l'esclavage au nom des Droits de l'Homme de 1789 qui posent comme principe inaliénable la liberté et la propriété de chaque individu sur son corps et sur les fruits de son travail.
Il est donc évident qu'au nom de ces mêmes principes, la pratique de la prostitution entre adultes libres et consentants, donc sans coercition, doit être possible sans pénalisation du prestataire de service (c'est à dire du ou de la prostituée) ni du consommateur.
A l'inverse, la pénalisation de la prostitution est très clairement une forme d'esclavage puisqu'elle revient à ne pas reconnaître la propriété des individus sur leurs corps et sur les fruits de leur travail.
Ceux qui veulent faire passer aux yeux de l'opinion la prohibition de la prostitution pour l'abolition d'un esclavage sont donc, au choix, des usurpateurs ou des incultes. En tout cas il faut qu'ils partent, vite !

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